Jour J pour les candidats de NEST’up

Après plus de neuf semaines de coaching, les jeunes pousses du concours « vendent » leur projet devant des investisseurs, des B-Angels et des spécialistes des nouvelles technologies  Une occasion unique de trouver des financements et de donner de la visibilité à leur projet. Présentation.

C’est au deuxième étage de l’Axisparc, le parc d’affaires de Mont-Saint-Guibert, que les sept start-up du concours NEST’up dont Le Soir est partenaire, ont passé le plus clair de leur temps ces neuf dernières semaines. Aujourd’hui, c’est le jour J pour les participants à ce programme.

Chaque équipe présentera en effet son projet devant un panel d’investisseurs, des business angels, des spécialistes des nouvelles technologies, des journalistes et des politiques. Jean-Claude Marcourt, ministre régional wallon de l’Economie, sera de la partie. Leur objectif : trouver les soutiens pouvant leur confier des budgets pour développer leur activité. Pendant plus de deux mois, NEST’up a donc donné la possibilité à ces sept jeunes entrepreneurs de développer leur projet de start-up. Traduction : offrir à ces jeunes projets à fort potentiel de croissance la possibilité de développer un produit nouveau sur le marché.

Chacun d’eux a été encadré par un coach spécialisé dans le domaine de l’entrepreneuriat. En plus de cet accompagnement exclusif, ils ont reçu des conseils de pas moins de 30 experts et mentors. De la construction d’un modèle économique, à la gestion financière en passant par la constitution de sociétés. L’organisation de ce concours a permis aux jeunes entreprises « d’effectuer en neuf semaines un travail qui est réalisé sur plusieurs mois pour une start-up classique », assurent les responsables de Fostering Ideas, l’asbl qui chapeaute l’organisation de NEST’up.

Ce mercredi, c’est l’aboutissement pour les entrepreneurs en herbe. Sébastien Arbogast, un des coachs du programme parle même d’un « des jours les plus importants de leur vie ». Au-delà, NEST’up, c’est une aventure humaine, comme l’explique Lætitia Massa, la gagnante du concours « Lumières du Soir » qui a rejoint le programme. « Il est très rare de rencontrer autant de personnes spécialisées dans le même domaine. J’en tire des enseignements d’une qualité rare. »

 

Les 7 Projets du concours Nest’up
Famest Gagner de l’argent en taguant ses vêtements online. C’est le projet de Famest.« En cliquant sur un bouton qui identifie la marque des vêtements qu’ils portent, les internautes bénéficient de réductions sur leurs achats» explique Julien Paquet, un des membres de la start-up. Le projet surfe sur le succès des réseaux sociaux en proposant aux internautes de recevoir facilement des réductions sur leurs achats de vêtements. Il permet également aux grandes marques de toucher un large public via ces mêmes réseaux sociaux. Le site est né de la collaboration de trois amis qui se sont connus à l’unif : Julien Paquet, Martin Meys et Grégory Vander Schueren.
I Love Climbing

Une plate-forme pour les passionnés de grimpe ; Alexandre Collienne et Gaylord Rourine ont fait de leur hobby un projet professionnel. « Aucune plate-forme web ne m’attirait en tant que passionné de ce sport » explique Rourine. Pour combler cette absence, il ont créé une page Facebook avec une foule d’infos pratiques. Le succès est très rapide : 220.000 personnes les suivent sur Facebook. Un succès soudain qui a lancé Gaylord et Alexandre sur l’idée de « I love It », plate-forme de partage d’une passion. Pour la grimpe, le site s’appelle « I Love Climbing ». La rentabilité ? Elle est basée sur des concours qui viennent se greffer à la plate-forme.
Shaipz

Récemment débarquée dans l’aventure, Laetitia Massa n’est pas une candidate comme les autres. Elle a déjà remporté un concours, celui des « Lumières du Soir ». La lauréate a donc pu rejoindre les six autres candidats durant la septième semaine. Son projet s’appelle « Shaipz » ; il consiste en une plate-forme internet permettant de regrouper les personnes cherchant à acquérir un bien immobilier. L’idée étant en de combiner un site de rencontre comme Meetic et un site Immobilier comme Immovlan. En plus des économies d’échelle engendrées par ces associations, Shaipz permet de choisir ses voisins et de vivre avec des gens qui on les mêmes passions.

 

SNUGR

Xavier Hang et Jérôme Vermaelen se connaissent depuis 30 ans. Ils se sont lancés dans « SNUGR » suite à ce constat : « Tous les deux nous avions un sentiment de frustration quant aux dépenses inutiles liées au chauffage dans un contexte économique difficile. Notre souci était de trouver une solution qui permettrait d’augmenter le confort et de réduire les coûts liés aux dépenses énergétiques », explique Xavier Hang. Pour répondre à ce constat, ils ont décidé de créer leur propre système de gestion d’un chauffage central plus confortable : une application mobile qui permet de contrôler celui-ci à distance, de le couper ou de l’activer.

 

Sharebox

C’est dans le cadre du festival LaSemo que Thierry Huart a pu expérimenter son projet de start-up. Il a créé un système permettant aux festivaliers de s’échanger des services durant l’événement. Une initiative mise en place pour atteindre un but précis, « arriver à reconnecter la communauté des festivaliers dans la vraie vie » explique-t-il. Le défi était de faire de cette idée un projet non-éphémère. Avec Sébastien Vandersteen, il a créé « Sharebox », une plate-forme qui « renforce le lien entre employés au sein de l’entreprise d’une manière communautaire et continue ». De valoriser, les compétences périphériques, les fameuses 5 dernières lignes du CV.

 

Take Eat Easy

En quelques clics, vous avez accès à un plat qui correspond à vos envies. Take Eat Easy propose un moteur de recherche dédié à la commande de repas en ligne. Adrien Roose, un des membres de la start-up précise le menu « Nous voulons créer une nouvelle alternative aux plats préparés et autre fast/food. Pour atteindre cet objectif, nous fournissons aux restaurants une présence en ligne de qualité leur permettant de concurrencer les plats préparés vendus en supermarché ». Pour créer ce projet, les quatre membres de la start-up sont partis du constat que la vision du repas avait changé pour beaucoup de consommateurs. Et qu’il fallait une alternative.

 

Young Skills

Deux constats ont présidé à la création du projet : d’une part, le fait que la plupart des étudiants jobistes trouvent un emploi dans un domaine qui ne correspond pas à leur formation originale. D’autre part, les jeunes entrepreneurs ont besoin de personnes douées en multimédia, mais ils n’ont pas toujours les moyens de se payer des professionnels. Les créateurs de Young Skills ont développé un site web donnant une réponse à cette problématique. Le principe : vendre à des jeunes entrepreneurs des packs de supports marketing réalisés par des étudiants. Ces derniers sont présélectionnés pour assurer un travail de qualité.

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