Le gouvernement américain s’est emparé hier de 70 sites de contrefaçon dans une vaste opération, le projet “Copy Cat”. En deux années de services, le projet aurait permis de fermer plus de 839 sites en infraction. L’opération “Copy Cat” suit son cours pour le gouvernement américain, qui a saisi hier plus de 70 sites de contrefaçon. L’IPR Center s’est emparé des noms de domaine en attendant que les autorités poursuivent des actions juridiques à l’égard des tenanciers de ces différentes façades qui reproduisaient des marques connues, comme Beats dans l’exemple ci-dessus. “Cette opération visait les criminels faisant de l’argent en vendant des contrefaçons à l’insu des consommateurs sur des reproductions de sites officiels” explique le directeur d’ICE (Immigration and Customs Enforcement), John Morton. “Les sites imposteurs étaient tout simplement une fraude et ne servaient d’autres objectifs que de duper certains consommateurs peu attentifs.” Un joli coup de filet pour l’administration américaine, qui veut impérativement rassurer l’industrie des médias après l’échec d’ACTA et de plusieurs autres traités internationaux supportés par les acteurs économiques et luttant activement contre la contrefaçon. Néanmoins, ICE s’inquiète de la situation. De plus en plus de sites de contrefaçon émergent et copient parfois à la perfection les sites de référence, incluant même des certificats SSL, gages d’authenticité. Dans un tel contexte, il est essentiel que l’internaute se tienne au courant des dangers du Web et s’informe avant d’acheter. Par ailleurs, ICE rappelle avoir les pleins pouvoirs lorsqu’il est question d’Internet, les Etats-Unis pouvant saisir n’importe quel nom de domaine en .com, .net, .org ou .tv sans demander l’avis de quiconque. La raison? Un vieil accord avec NSI, l’un des pionniers dans le milieu des noms de domaine, racheté depuis par Verisign. On en parle sur le forum. [ Source : Digital Trends ]