Le nouveau noyau 3.3 de Linux initie un rapprochement progressif entre le pingouin et le petit robot vert. A terme, cela permettra de développer des matériels Android avec les plus récentes améliorations de Linux. La fusion entre les noyaux de Linux et d’Android a donc été amorcée. Parler de fusion est peut-être un grand mot… Sur 15 millions de lignes de codes, le Linux 3.3 n’en incorpore pas plus de 7 000 en provenance d’Android, principalement des pilotes. Une goutte d’eau… Cette collaboration entre ces deux « institutions » ne date pas d’hier. En 2010 déjà Linux et Android s’étaient rapprochés mais des dissensions entre les deux communautés avaient mis fin à leur coopération. Un effort concerté La « 3.3 » de Linux (sorti le 18 mars) est une version majeure du système d’exploitation libre. En clair, cette fusion de codes devrait apporter 2 avantages. Primo, les développeurs de matériels Android pourront intégrer les plus récentes améliorations de Linux, mais cela permettra aussi le portage d’applications Android dans les futures versions de Linux. Le but est d’intégrer les fonctionnalités et correctifs d’Android au Kernel et réciproquement. Concrètement, pour un développeur, cela signifie aussi notamment de pouvoir démarrer un « userspace » Android depuis un kernel standard et non plus via la version customisée de Google. Cependant, une technologie utilisée par Google dans Android, WakeLock, pourrait restreindre ce rapprochement avec Linux. Source : zdnet.fr On en parle sur le forum