Un accord a été trouvé entre Google et Copiepresse. Les contenus des sites d’informations francophones, « black-listés » depuis vendredi, devraient réapparaître dans les recherches Google d’ici quelques heures. Video streaming by Ustream Dans un communiqué, Google annonce que Copiepresse a donné au géant américain « l’assurance de pouvoir inclure à nouveau leurs sites » dans l’index de Google « sans devoir appliquer les pénalités ordonnées par la justice ». Selon Google, il faudra probablement compter quelques heures avant que les résultats de recherche intègrent à nouveau les contenus des sites. Depuis 18h, le site du soir.be est à nouveau référencé par Google Search – comme en atteste la capture d’écran ci-dessus. Pour rappel, Google avait soulevé un tollé vendredi en retirant de son index l’ensemble des sites d’informations francophones et germanophones de Copiepresse, dont lesoir.be. Google a réaffirmé aujourd’hui qu’il n’avait pas eu d’autres choix que d’agir de la sorte, suite au conflit qui oppose le géant américain aux éditeurs de presse. « Nous avons expliqué en détail notre position à Copiepresse lorsque le tribunal a rendu sa décision il y a quelques semaines », explique encore Google, qui estime s’être « toujours efforcé de travailler en collaboration » avec Copiepresse. « En gagnant son procès, Copiepresse pouvait alors faire appliquer le jugement à tout moment. C’est ce qu’ils ont fait récemment. Par conséquent, nous nous sommes assurés de ne pas nous exposer à devoir payer des amendes de 25 000 euros par jour en cas d’infraction. » Les discussions se poursuivent « Nous avons effectivement discuté avec Google aujourd’hui pour régler cette affaire », confirme Margaret Boribon, secrétaire générale de Copiepresse. « Nous leur avons simplement réaffirmé ce qu’ils savent depuis 2007 : nous n’attaquons pas – et n’avons jamais attaqué – le référencement. » « Les discussions se poursuivent, il n’y a pas de problème particulier », insiste Margaret Boribon qui regrette toutefois la méthode « peu élégante » du géant américain dans cette affaire. De son côté, Google, qui « examine actuellement toutes les options », affirme également demeurer « ouvert pour travailler en collaboration avec les membres de Copiepresse à l’avenir » (G.D)