Quelles anagrammes se cachent dans les noms de nos politiques les plus illustres ? Yves Leterme garde son “mystère”, quand Elio Di Rupo “poudroie”. Suite à la candidature de Nicolas Hulot, le chroniqueur français David Abiker passe les noms des principaux « présidentiables » au générateur automatique d’anagrammes sur son blog. Ce jeu littéraire qui consiste à permuter les lettres d’un mot ou d’un groupe de mots pour en extraire un sens a donné des résultats étonnants… Avec, pour Nicolas Hulot, une association de lettres un peu particulière, parmi lesquelles Abiker retient “chatouillons”, là où il conserve “ankylosais” pour Nicolas Sarkozy. Nous avons décidé, nous aussi, de nous prêter au jeu des anagrammes. En choisissant parmi les noms d’illustres représentants politiques belges. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le fruit des renversements des lettres est parfois surprenant. Voici notre sélection subjective, parmi les anagrammes possibles : Une anagramme riche pour Elio Di Rupo, qui “poudroie” en 8 lettres. En 7 lettres, “dépolir”. En plus court, on trouve aussi “louper” (6 lettres). Bart De Wever : dans la liste des anagrammes possibles, sauf si Maitre Capelo venait nous indiquer autre chose, rien au-delà de 8 lettres. Et dans le choix de mots, chacun trouvera son compte: “breveter”, “débarrée”, “retardée”, “verdâtre” ou encore “vertèbre”, et dans sa version accentuée, “vertébré”. On proposerait volontiers de garder “retardée”, en pensant à la formation d’un gouvernement, depuis 10 mois. Jan Bango, oups, Jambon… Pour le premier ministre Yves Leterme, on a là aussi l’embarras du choix. En 8 lettres, des “révélées” ou “relevées”. En 7, on butte sur le “mystère” Leterme. En 5 lettres, le site Anagramme Expert suggère “stylé”. Allez… Pour Joëlle Milquet , tout aussi subjectivement, on a gardé “outillée” à défaut d’oser “mouillée” ou “touillée”, alors que Didier Reynders nous promet “réinsérer” ou le très beau “résinière”, qui désigne “une ouvrière qui recueille ou travaille la résine“. A part pour les esprits tordus, ça ne peut marcher à tous les coups. Le nouveau président du MR,Charles Michel, lui, se présente en “chamelier”, tombé au beau milieu du désert des négociations dans lesquelles s’empêtre Wouter Beke, dont l’anagramme “reboutée” est une francisation de “reboot” (redémarrer, pour un ordinateur). Et comme dans chaque jeu, il y a un gagnant. Ici, la palme des anagrammes revient à Jean-Michel Javaux avec les résultats suivants : machiavel, venimeux, chameau, malvenu ou encore juvénile. Les très vilains esprits noteront encore que le destin aura tôt fait de rattraper « Papa », Michel Daerden qui hérite de « émecherai ». Une anagramme… déconcertante. Polina Vorobieva (St.) ou « invivable » avec décrepit.