Après deux ans de conception acharnée, les deux inventeurs de cette caméra volante cherchent 175.000 euros afin de peaufiner un lancement commercial programmé pour septembre 2016. Le premier lot est déjà épuisé. Laurent Eschenauer, l’ingénieur qui partage avec Dimitri Arendt cette passion pour les objets qui défient la gravité, le décrit volontiers comme le Macintosh du drone. Fleye est effectivement un dispositif étrange puisqu’il n’affiche aucune hélice apparente. Et pour cause, c’est avant tout la sécurité et la simplicité d’utilisation qui ont piloté le long et passionnant travail de ses parents. Le niveau de maturité du projet est aujourd’hui jugé suffisant pour faire appel au financement participatif via KickStarter. En démonstration lors d’un Café Numérique de la cité ardente, le gadget parvient à séduire et à provoquer la curiosité, allant jusqu’à susciter une intention d’achat parmi la majorité du public ciblé. Le caractère particulièrement innovant du dispositif, tant du côté matériel que logiciel – les applications mobiles sont à l’image du projet -, provoque un prix de vente quelque peu élevé, bien au-delà des 1.000. Pour inciter les technophiles à ouvrir leur portefeuille, un premier paquet de 50 Fleye a été écoulé à 599 euros pièce. Les suivants seront réservés à hauteur de 699 euros puis 799 euros. Un modèle mieux équipé est accessible à 999 euros. Le drone sera mis en vente, si tout se passe comme prévu, en septembre 2016.